C’est en effet dans le port du Havre, grâce à un logiciel chargé de repérer dans les déclarations en douane les marchandises potentiellement litigieuses, que les douaniers ont fait procéder à l’ouverture de ce conteneur provenant de Chine.
Après avoir fait sauter les scellés un douanier avait d’abord inspecté la solidité des jouets avant de décider d’en envoyer quatre exemplaires dans le laboratoire spécialisés dans l’analyse des jouets à Marseille.
Dans ce laboratoire, jeux et jouets provenant d’importation hors de la CEE subissent des tests calibrés de chutes, de chocs, d’étirement, d’inflammabilité, de mesures de la vitesse d’éjection des projectiles provenant d’imitations d’armes ainsi que des tests chimiques pour connaître leur toxicité. On se souvient des jouets Mattel qui contenaient 200 fois plus de plomb que la limite autorisée ou des jeux Aquaperl dont les billes de couleur étaient recouvertes d’une substance chimique 1,4 butanédiol qui se transforme en un acide très toxique une fois ingéré), ils avaient été interdit de vente et renvoyés à l’exportateur.
Au laboratoire de Marseille, en 2006, 600 tests ont été effectués sur des jouets. La moitié ont été jugés non conforme et ce sont vus interdire l’accès au territoire français.
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